A propos de l'Arménie

Culture arménienne

Culture

Culture d’UrartuCulture d’UrartuCulture d’UrartuCulture d’Urartu

Explorer différentes cultures est passionnant. Voilà pourquoi l’Arménie est l’endroit idéal pour vous faire découvrir un large éventail de champs culturels : des peintures miniatures jusqu’aux sculptures, des gravures jusqu’à la fabrication de tapis - l’Arménie a quelque chose à offrir pour tout le monde.

Urartu, ou le Royaume de Van, a été dès l’Antiquité le berceau de la culture arménienne. Du IXe au VIe siècle avant J.-C., les arts florissaient ouvrant la voie à des innovations dans les ornements complexes, le style canonique, la métallurgie et le travail méticuleux de la sculpture sur pierre.

Les artéfacts en bronze, tels que les épées, les coupes, les grands chaudrons, les casques et les bijoux, sont des exemples particulièrement significatifs de l’art urartéen.

Pour explorer cette ancienne culture unique et souvent méconnue, découvrez le patrimoine historique et culturel d’Urartu au Musée de l’histoire d’Arménie, situé au cœur de la capitale.

Manuscrits enluminésManuscrits enluminésManuscrits enluminésManuscrits enluminés

Les premiers exemples de miniatures de livres arméniens peuvent être caractérisés par leurs couleurs vives, leurs variations artistiques, leurs couvertures en ivoire finement sculptées, leurs techniques typographiques prodigieuses et leurs ornements infinis. Plusieurs manuscrits datant du VIIe siècle ont été conservés.

Ces miniatures sont extrêmement importantes pour comprendre l’histoire de la musique, du théâtre, de l’ethnographie ou bien encore de l’artisanat d’Arménie. Le Matenadaran, le conservatoire de manuscrits arméniens le plus important, abrite plus de 23 000 manuscrits et 300 000 documents d’archives.

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Il n’est pas surprenant que la danse arménienne constitue un élément essentiel de notre identité nationale depuis des siècles. A travers la danse traditionnelle arménienne, nous renouons avec notre passé, nous célébrons notre culture et nous nous joignons à la communauté mondiale. Dansez comme si personne ne vous regardait, surtout si vous êtes en Arménie.

Qu’il s’agisse d’un anniversaire, d’un mariage ou d’un événement quelconque dans un restaurant, les Arméniens aiment exprimer leurs émotions par la danse, et ce depuis longtemps. Un certain nombre de peintures rupestres représentent des scènes de danse dans les hauteurs d’Arménie et témoignent de l’évolution de la culture depuis la période préchrétienne pendant le paganisme.

Komitas, fondateur de l’école nationale arménienne de musique, a dit un jour : « La danse révèle les caractéristiques distinctives de chaque nation, en particulier les mœurs et le niveau de civilisation ».

Le musicologue a réussi à faire revivre huit danses folkloriques. Il a parcouru le pays de village en village et, en plus des chants nationaux, a documenté les danses traditionnelles arméniennes, préservant les descriptions et les pas.

Danses arméniennes

Beaucoup de danses traditionnelles arméniennes ont été conservées. Vous pouvez les voir se produire aussi bien sur de grandes scènes que lors de rassemblements familiaux. Quand les danseurs portent leurs costumes aux couleurs vives et broderies uniques, la scène se révèle encore plus spectaculaire.

Le Kochari

Le Kochari, appelé également danse de guerre arménienne, est une danse traditionnelle bien connue, à la fois esthétiquement masculine et dramatique. La musique, qui figure sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, évoque des mouvements offensifs par des rebonds, des sauts et des déplacements de la masse corporelle des danseurs. Cette danse est pratiquée depuis des siècles et presque toutes les régions d’Arménie en ont leur propre version.

Le Yarkhushta

Le Yarhkhushta est une danse où l'on se tape dans les mains. Cette danse est populaire auprès des Arméniens de Sassoun, « Sparte » de l’Arménie historique et réputée pour son peuple guerrier et sa résistance aux invasions. Le mot «yar» signifie «ami et amant», mais aussi « allié », et «khysht» signifie «arme». Le nom de la danse se traduit donc par «compagnon d’armes». Cette danse représente en général une scène de bataille. Un tambour puissant et une «zurna» (clarinette orientale) accompagnent les représentations, et les danseurs sont généralement habillés en uniforme et porte des poignards.

Berd

La danse Berd est originaire de la région de Vaspurakan de l’ancien royaume d’Arménie. Le mot «berd» signifiant «forteresse», les danseurs reproduisent le processus de construction d’un fort.

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Art dramatiqueArt dramatiqueArt dramatiqueArt dramatique

Le théâtre arménien est l’un des plus anciens au monde, allant de pair avec les traditions grecques et romaines. Son évolution a connu plusieurs étapes.

Plutarque affirme que l’empereur arménien Tigrane le Grand a ordonné la construction du premier théâtre de l’histoire arménienne, qui remonte à environ 70 ans avant J.-C. Il a fondé un grand théâtre public à Tigranakert (Tigranocerta) quatorze ans avant que Pompée ne construise son premier théâtre à Rome.

Mais, bien avant cela, le théâtre arménien est né des rites dédiés à Gisane, dieu de la mort et de la renaissance, et à Anahit, déesse de la fertilité et de la guérison, de la sagesse et de l’eau.

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À la fin du Moyen Âge, plusieurs représentations théâtrales ont eu lieu dans les anciens royaumes arméniens de Vaspurakan, d’Ani et de Cilicie. Jean Chardin, un voyageur français, a publié le long récit d’un spectacle qu’il a vu au théâtre de mime arménien d’Erevan au XVIIe siècle.

Après plusieurs péripéties, la nouvelle ère du théâtre arménien a vu le jour au XVIIIe siècle et n’a cessé de se développer depuis. Le répertoire théâtral s’est considérablement élargi lorsque les troupes de comédiens arméniens ont commencé à partir en tournée.

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La riche histoire du théâtre arménien a inspiré la naissance de l’opéra. Au cours des siècles de son existence, le théâtre arménien a évolué sous différentes formes. L’accompagnement musical était en particulier une composante importante dans de nombreuses représentations théâtrales antiques et médiévales. Le théâtre dramatique arménien a connu un nouvel essor au XIXe siècle, lorsque la musique y a progressivement pris de l’importance.

Tigran Chukhajian, célèbre compositeur et chef d’orchestre, a fondé le premier opéra au XIXe siècle. Il a écrit « Arshak II », premier opéra arménien, tout en combinant les influences occidentales et arméniennes.

En 1932, le gouvernement arménien fonde l’Opéra. Quelques années plus tard, Alexandre Tamanian, père de l’architecture arménienne moderne, a conçu l’unique Opéra d’Erevan qui est à ce jour considéré comme l’un des principaux monuments de la capitale. Ne manquez pas de l’inscrire sur votre liste des incontournables.

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Musique d'ArménieMusique d'ArménieMusique d'ArménieMusique d'Arménie

De la musique liturgique jusqu’à Komitas, fondateur de l’école nationale de musique moderne arménienne, de la «Danse du sabre» d’Aram Khachaturian jusqu’aux vibrations hollywoodiennes du duduk de Jivan Gasparyan dans le film «Gladiator», du jazz jusqu’au concours Eurovision de la chanson : la musique arménienne ne connaît pas de frontières.

Tout au long de son histoire, la musique arménienne a eu un impact significatif sur le développement de la conscience, de la culture et des valeurs de la nation. La musique arménienne, influencée par les traditions musicales du Moyen-Orient et de l’Occident, remonte au IIe millénaire avant J.-C., selon les témoignages des historiens arméniens Movses Khorenatsi et Pavstots Byuzand.

Concerts dans des clubs et des salles de concert, spectacles live dans des restaurants et musiciens de rue jouant des airs célèbres : venez voir, l’Arménie vit et respire la musique.

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Événements et festivals à venir

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dim., sept. 03 - mar., sept. 03

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sam., août 10 - dim., août 11

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